L'HARMONIE 1783

Grande Loge Ecossaise du Directoire

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La Grande Loge Ecossaise du Directoire n'est pas une chimère ou une métaphore, elle est l'organe maçonnique de décision et de contrôle de la classe maçonnique du grade d'Apprenti au grade de Maitre Ecossais de Saint André; et elle seule est habilité à recevoir de futurs Frères du grade de Maitre Ecossais de Saint André.
 
  1. Les Directoires Écossais

 

Il importe d’être attentif aux dispositions de l’Ordre, précisant que les Prieurés, lorsqu’ils   se  manifestent   dans   leurs   activités   au  sein   du  monde  maçonnique  : «prennent pour titre ostensible le nom de Directoire Écossais », ceci en précisant leurs désignations spécifiques selon leurs localisations géographiques.

 

De la sorte, ces « Directoires Écossais », distingués, tout comme les Grands Prieurés, par leurs noms désignatifs (France à Paris, Auvergne à Lyon, de Provence, d’Aquitaine, des Armoriques, d’Austrasie, etc.), apparaissent dans les documents et diverses pièces administratives, comme les structures visibles et ostensibles du Régime.

 

Cette remarque du Code est importante, car les Prieurés sont des Établissements de l’Ordre Intérieur, c’est-à-dire situés au niveau de l’Ordre des Chevaliers Bienfaisants de la Cité Sainte, Ordre couvert et protégé en toutes ses activités, par la loi du silence et de la discrétion la plus absolue : « La loi du Silence et de la discrétion la plus absolue est fondamentale dans l’Ordre ; il est défendu à tout Frère en telle dignité qu’il doit ou qu’il soit constitué, de révéler la moindre chose qui concerne notre constitution, ou ce qui se passe dans nos assemblées directement ou indirectement. Ceux qui seront convaincus d’avoir dérogé à cette loi, seront déclarés incapables de posséder aucune dignité ou charge dans l’Ordre...»

 

Ainsi, pour tout ce qui relève de la communication, des actions et de la vie initiatique en général, c’est sous le nom de « Directoires Écossais », qu’apparaissent et agissent les Grands Prieurés rattachés aux Provinces.

 

Ces précisions nous permettent de comprendre pourquoi, actuellement, alors que l’Ordre est de nouveau constitué en Régime autonome, le terme de « Régence Écossaise », qui fut utilisé après la signature des Traités d’Union, n’a plus lieu d’être utilisé.

 

En effet, au XVIIIe siècle, puis au début du XIXe, lorsque les Directoires du Régime signèrent les Traités d’Union (1776, 1781, 1811) avec le Grand Orient de France - Traités qui n’avaient pour objet, comme il est aisé de le constater à leur lecture et ainsi que le stipulent positivement leurs différents articles, que de « déléguer » au Grand Orient de France, sous l’autorité des Directoires du Régime, et surtout sur leur proposition, la création d’établissements symboliques, c’est-à-dire de Loges bleues -, on conçut le terme de « Régence » (que l’on intégra ensuite dans une seconde version des Codes), pour désigner la structure  ayant à abriter les Établissements  symboliques  lors  de  la période de « transition » pendant laquelle les Directoires des districts, rattachés aux Prieurés, n’exerçaient leur pouvoir que par la « substitution » d’une autorité administrative autre que celle du Régime, c’est-à-dire, en l’espèce, celle du Grand Orient de France.

 

De la sorte, depuis que cette « substitution » d’autorité administrative a cessé, et que les Établissements symboliques de l’Ordre, grâce au « Réveil » effectué en 1935, sont placés sous les seuls auspices des instances du Régime, tant sur le plan national, provincial ou régional, ce terme de « Régence » est devenu absolument obsolète, caduque et sans valeur sur le plan rectifié, et il n’y a donc plus lieu de l’employer. On parlera ainsi du « Directoire Écossais de [nom du Prieuré ou du district] », pour évoquer ce que recouvrait auparavant le terme de « Régence Écossaise » au niveau de la structure régissant les Établissement des Classes symboliques.

 

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